L’interminable attente…

Le mini 6.50 en Atlantique: une aiguille dans une botte de foin
Il faut remettre les choses dans leur contexte, et c’est l’occasion pour nous de faire un point sur le 6.50, le cheval de course, ou plutôt le poney de compétition de la mini-transat. Ces bateaux sont tout petits! Ajoutez 1 mètre à l’avant et 1 mètre à l’arrière d’une Renault espace, et vous avez un mini 6.50. Ce sont des savonnettes, des coquilles de noix qui se font drôlement malmener dès que les conditions durcissent. Quand la météo prévoit 4 mètres de houle, c’est une moyenne, et les vagues maximales peuvent atteindre jusqu’à deux fois la hauteur significative prévue par les bulletins. Un mini 6.50 pourrait alors se retrouver dans des rouleaux de 8 mètres. En proportion, on imagine mal les Imocas de 60 pieds dans des creux de 20 à 25 mètres… Ajoutez à cela des vents violents orientés dans le sens contraire à celui de la marche, et vous avez un cocktail explosif qui risque d’envoyer la moitié de la flotte par le fond, avant même qu’elle ait franchi le golfe de Gascogne!

Et Watever-Logways dans tout ça?
Alors on se dit que c’est bien mieux comme ça; on préfère que nos Ministes traversent l’atlantique tout entier! Quand Gwénolé Gahinet aura passé la ligne d’arrivée, le GlobeSailor l’accueillera avec ses proches à bord d’un Nautitech 40, catamaran d’un très bon partenaire en Guadeloupe: Antilles-Sail. Il pourra s’y reposer de sa longue traversée, et fêter (on l’attend, on l’espère, on la rêve), sa victoire!!
En attendant, il patiente sagement comme le reste de la troupe, et peaufine Watever-Logways, son prototype. Ce bateau bénéficie de l’expérience de son skipper dans la classe « série » en 2011, expérience heureuse puisque Gwénolé a gagné la course. Cette fois-ci, il n’est pas soumis à la contrainte, et peut librement « tuner » son voilier, rajouter des options, affiner les réglages. Il dispose d’un véritable jouet flottant avec lequel il compte bien s’amuser au cours des deux étapes de la traversée. Pour le moment le jouet reste au port, le joueur au chaud, et whatever happens, GlobeSailor soutiendra jusqu’au bout Watever-Logways, attendant pour le moment avec vous et avec Gwénolé que le drapeau vert se lève enfin sur la baie de Douarnenez.

En direct de Paris-les-bains,
Anne de Saint Périer, responsable partenariats du GlobeSailor.

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