Route du Rhum : l’aventure virtuelle !

Vous avez le mal de mer dans votre douche ? Vous êtes allergique à l’eau ou vous avez un repas chez votre belle-mère adorée qui vous empêche de participer à la Route du Rhum ?

Tentez l’aventure virtuellement grâce au jeu officiel, Virtual Regatta !

GlobeSaillor s’invite sur Virtual Regatta

Tout au long de la course, découvrez les bases de départ de croisière de GlobeSailor qui apparaîtront sous forme de Pins logotypés. Attention à ne pas faire de détours, la tentation ne sera que trop grande ! Si l’envie de prendre la barre et de goûter aux embruns devient trop forte, laissez-vous tenter par un séjour à la voile avec ces 55 bases nautiques entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre !

Un plan d’eau encombré

Au moment du départ, le jeu peut être soumis à une forte affluence pouvant rendre difficile l’accès au jeu. Soudain, ce genre de messages s’affichent sur vos écrans : « 502 Bad Gateway », « 404 Error ». Vous vous dites alors que tout est gâché. Coup de sang, vous êtes stressé, furieux, vous quittez le site et vous jetez vos ordi (un scénario en somme toute classique). Pas de panique, rien n’est perdu ! Il vous suffit de revenir un peu plus tard et de rejoindre le reste des bateaux. Tout comme vous pouvez vous inscrire après le départ : vous serez alors hélitreuillé en mer au milieu de la flotte.

Cette application vous permettra de faire le Rhum en même temps que les skippers professionnels avec des conditions météo identiques tout au long de la course. À ce petit détail près que vous n’êtes pas obligé de quitter ni votre lit, ni votre canapé, ou votre bureau bien chauffé avec le café à portée de main…

Avis de grands vents

Le début de course est souvent musclé, les marins doivent trouver le juste compromis entre aller vite pour être dans le groupe de tête, choper l’alizé dans les premiers tout en évitant la casse face à la météo qui peut être très perturbée. Ensuite, en approchant des Antilles, il faut gérer les zones de grains puis négocier au mieux le passage au niveau de l’arc antillais (maîtriser les dévents ou le renforcement du vent entre les îles). Enfin, il faut savoir naviguer au gré de l’alizé et trouver encore le bon compromis route/vitesse.

Pour vous, marins pantoufle, 2 méthodes possibles pour affronter ces situations météos :

  • Larguer les amarres, sans option : c’est l’alternative utilisée par les plus méritants. La course est gratuite, mais c’est l’assurance de journées d’insomnies, de nuits blanches, pour tenter de rallier Pointe-à-Pitre.
  • Pour les marins de salon, il y a moyen de souscrire à des options payantes. Par exemple, le régulateur d’allure qui te permet de conserver la même vitesse quel que soit l’angle du vent. Vous pouvez également bénéficier d’un programmateur de caps, très utile pour ceux qui travaillent, qui ont une vie de couple, des enfants à coucher ou un chien à sortir.

 

Quoi qu’il en soit, vous serez le seul maître à bord ! À vous les longues heures à plancher sur la météo, à établir des stratégies de meilleur routage, effectuer les changements de voiles et de cap. De quoi dérouiller vos neurones ! Rassurez-vous, vous n’allez pas subir les vrais aléas de la course au large : pas de matossage, de grains, pas de coup de tabac à l’eau de mer salée, pas de micro-sieste dans les bannettes, ni d’OFNI qui arrive de nulle part, ni de safran qui se carapate après avoir heurté une baleine, pas d’engelures ni d’onglées…

Choisissez votre type de bateau (Ultim, Multi50, IMOCA ou Class40) et challengez vos amis pour faire une course dans la course. Libre à vous également de vous laisser porter par les flots, loin, loin, très loin des rigueurs et des lois de la compétition !

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